"Quelle que soit l'efficacité (de la loi "Création et Internet", dite Hadopi), l'état actuel de la technologie ne permet pas de supprimer durablement la diffusion d'enregistrement de source non autorisée".
Ainsi donc, avant même l'application en France du dispositif Hadopi, voici les principaux bénéficiaires qui remettent en cause son efficacité !?C'est ce qu'affirme, dans un communiqué commun, la Sacem et l'Adami, qui représentent les compositeurs, artistes-interprètes et éditeurs de musique en France.
Quel peut être leur intérêt de lancer cette critique maintenant ?
Souvenons nous qu'au 15 décembre doit être remis au ministre de la culture le rapport "Zelnik", rapport qui doit aider " à compléter le dispositif pédagogique et de sanctions" contre le téléchargement illégal initié par la loi Hadopi.
La Sacem et l'Adami sont donc en train de mettre la pression sur le rapporteur pour faire passer leur Xième exigence qui est de taxer les Fournisseurs d'Accès Internet (FAI) à hauteur d'un €uro par abonné et par mois.
Voilà donc ces messieurs qui non content d'avoir réussi à imposer une taxe sur les CD vierges, les disques durs, les lecteurs MP3, les cartes mémoires,etc ... veulent aujourd'hui taxer les communications internet !
Avec cette logique, il faut penser à taxer les sociétés d'autoroute car c'est par leurs réseaus routiers que transitent les produits de contrefaçon ....
Après le beurre et l'argent du beurre, voilà qu'ils s'en prennent à la crémière !
Info Butinée : ICI
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