mardi 26 janvier 2010

Trident Media Guard: Hadopi a choisi sa police privée

L'industrie de la musique et du cinéma a donc choisi la société qui sera en charge de surveiller,fliquer, ficher, moucharder, relever les infractions au droit d'auteur sur internet dans le cadre de la loi Hadopi.
Ce n'est pas Advestigo qui était pourtant en cheville avec l'industrie musicale depuis un moment mais TMG (Trident Media Guard ex Mediaguard) qui a été choisie

Cette petite boite implantée à Saint-Sébastien-sur-Loire près de Nantes a été crée en 2002 par Alain Guislain et Bastien Casalta. elle compte parmi ses investisseurs un certain Thierry Lhermitte ...
« Nous avons opté pour sa supériorité technique et ses garanties en termes de fiabilité, précise Marc Guez, directeur général de la SCPP. Nous devons nous assurer que le risque d'erreur lors de la détection d'un fichier contrefait est quasi nul. »

Dans le dossier soumis par la SCPP à la Cnil, il est prévu que TMG place sous surveillance quatre réseaux de P2P, les plus actifs. 10 000 morceaux de musique (5 000 nouveautés, 5 000 issus du fond de catalogue) seront dans le radar de la société qui procédera au relevé de 25 000 infractions par jour, au maximum, pour le compte de l'industrie musicale (sans compter les relevés pour le cinéma).

La surveillance ne s'arrêtera pas au P2P. "Un premier bilan sera fait au bout d'un an, et nous pourrons étendre notre dispositif à d'autres plates-formes pour tenir compte de l'évolution des usages. Notre prestataire, TMG, sait le faire", avertit Marc Guez, sans préciser les plates-formes visées. Le streaming, les hébergeurs de fichiers (du type Rapishare) ou encore les newsgroups sont dans le collimateur.

Le site de TMG : http://tmg.eu/

Info Butinée ICI et LA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire